21/05/2008

De retour donc en ce mois de Mai 2007 à l'Aéroport International de Tahiti - Faaa. Premier problème le vol décolle à une heure extremement tardive (du type 2 heure du matin - Quoique ma mémoire peut être défaillante ici). Autant psychopathe que d'habitude je revérifie 15 fois ma checklist de départ, ma valise, etc. ce qui fait que j'ai des cernes de 4 km de long quand j'arrive à l'enregistrement nocturne. Heureusement j'ai reçu le dernier Nana et je vais...Ah ben non Vahine P. l'a déjà pris pour le lire (tant pis). La zone après douane est plein de monde et on est obligé de se mettre en haut et d'attendre... d'attendre... d'attendre... Je rassemble toutes mes faibles forces pour éviter de sombrer dans le domaine de Morphée de peur que Miss P. ne s'endorme aussi et que l'on se réveille toujours à Tahiti le lendemain. Finalement on embarque et j'ai l'impression d'avoir fait deux nuits blanches d'affiliée. Pendant que Lady P. s'endort à la vitesse de l'éclair au chocolat, j'attends patiemment comme tout ogre qui se respecte ma pitance aéroportée. Par la suite je ne peux m'empêcher de regarder des films (dont un excellent et très marrant film japonais sur les UDON, "captain Udon" je crois, si mes souvenirs sont bons...) ce qui ne fait que me plonger dans un état semi comateux. Le temps passe très lentement et les 11h30 de voyage sont réellement interminable (pourtant on est habitué à plus long que ça !). Comme d'habitude ma peau se zombifie à cause de l'air sec mais j'avais prévu le coup grâce à mon sachet magique transparent (mesure de sécurité "vous allez tous mourir à cause de mon dentifrice" oblige) remplie de produit magiques pour la peau et les dents. Mme P. se réveille et ne se sens vraiment pas bien. Elle va harceler les stewarts pour gagner quelques cachets de paracetamol étant donné que M. P à eu la bonne idée d'amener 2 tonnes de médicaments, mais uniquement dans la valise de soute. A noter qu'un demi japonais demi tahitien (parlant un interressant mélange de français/japonais) tout petit était particulièrement intrigué par ma tête de Gaikokujin et celle de Miss P. (quitte à me piquer mon siège une fois que j'étais en ballade pour admirer de plus près cette dernière avant de se faire téléporter de force à son siège par sa mère).

Enfin on arrive ! D'ailleurs avant de continuer, il faut préciser que notre voyage est en fait (et ce pour la 1re fois) un voyage organisé. Mais pas n'importe lequel, en fait ce fût l'offre du millénaire de Air Tahiti Nui qui à mis les moyens pour offrir un séjour de 7 jours tout compris de l'espace avec des jours libres en fin de séjour (enfin c'était l'option qu'on avait choisit) et ce pour vraiment pas cher. Ce fût finalement une très bonne chose car je doute qu'on aurait fait autant de temples sans la guide.

Bref, l'avion atterrit et Vahine P. se sent tellement bien et tellement heureuse qu'elle à envie de vomir sur tout le monde (avec des spasmes de très bon goût qui me mirent en mode "red alert"). Armée de mon sachet idoine j'étais préparé à toutes éventualité mais finalement rien de grave ne se passa. Une fois laché dans la nature de l'aéroport, j'ai mené Miss P. à la sortie assez rapidement alors que nos camarades de voyage organisé semblait relativement perdu (alors qu'il n'y avait qu'un passage...). On arrive donc avec nos bagage à la sortie pour être tout de suite dépaysé par l'écran géant avec les super publicités (ou je découvre ma super bouteille d'eau ionisé dégueulasse que je vais pas arrêter de boire par la suite), et ou je peux observer nos deux guides surexcité tentant tant bien que mal de contenir la horde de touristes taata tahiti ou popaa super pas discipliné.

C'était ensuite parti pour une heure INTERMINABLE de Bus jusqu'au Shinagawa Prince Hotel de Narita à Tokyo. Miss P. se sens vraiment pas bien et sa maladie commence à me contaminer car j'ai soudainement l'impression qu'on est en train de m'enfoncer des clous dans les tempes à coup de marteau. On arrive à l'Hotel et là premier choc, y a du monde...Beaucoup de monde (entre les gens de passage, les salary men, les employés qui salut à tout va). Miss P. sur énervé par la maladie, fonce tout droit à l'accueil, choppe notre clé négligemment posé sur une table et fonce je ne sais ou alors que l'hôtel est immense avec des couloirs de partout (des lumières, des gens, etc. etc.). Effet de groupe oblige, on est rapidement suivit par une horde de personnes. Je suis Miss P. avec difficulté tant les lumières et le bruit m'agressent de toutes part (y a un bowling juste à coté de l'ascenseur...). Je ne sais même pas ou on va, mais en tout cas on y va ! Je m'arrête cinq petites seconde pour regarder une carte et me situer, pour me rendre compte que je suis déjà tout seul et que Lady P. a disparu ainsi que le groupe qui nous suivait. Je décide donc de suivre leur méthode et d'aller n'importe ou pour finalement les retrouver rapidement (comme quoi...). Ces derniers était en train d'interroger une pauvre employé (encerclé par des Gaijin hostiles) qui n'arrivait pas à articuler 3 mots d'anglais. Heureusement elle était autant doué que Miss P. pour le langage des signes et on a finalement trouvé notre étage.

Notre étage, et notre porte... pour avoir le plus grand mal du monde à ouvrir cette dernière ! Je ne sais pas si vous vous souvenez du dernier James bond quand il appui sur le bouton pour enclencher le défibrillateur, mais moi c'était pareil sur la porte. Heureusement notre voisin de chambrée voyant notre désespoir (ou plutôt notre violence sur la porte) nous explique qu'il faut y aller avec douceur et amour.

Il est 17h00, la porte s'ouvre...

Aucun commentaire: